Comme le dit si bien l'expression : il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Et il se trouve que je ne suis pas idiot. Le week-end dernier, j'ai suivi un cours de cuisine en cuisine pour participer à un cours de cuisine. Si cela vous semble sans intérêt, c'est que vous n'êtes pas de mes amis. Parce qu'en fait, à une époque pas si éloignée que ça, la cuisine faisait pour moi partie des choses dont je ne voyais pas trop l'intérêt (avec les jeans craqués, les soutien-gorges réducteurs de poitrine, et François Hollande). La seule idée qu'on puisse se dépenser des heures entières aux fourneaux pour un plat qu'on engloutit me semblait être déraisonnable ! Les nouilles lyophilisées étaient alors la plus grande invention de l'homme. Et puis un jour, je ne sais pas trop pourquoi, un jour, j'ai essayé de m'y mettre. Je pourrais vous dire que c'est parce que j'avais mûri, mais en fait, c'est vraisemblablement parce qu'il était dimanche soir et que j'étais à court de barquettes micro-ondables.... Voilà comment je me suis mis à cuisiner, et pis que tout, j'ai aimé ça. Le fait d'avoir des supporters contribue pas mal à préserver mon amour de la cuisine. Quand je vois ma famille s'illuminer lorsque je ramène un petit plat à table est toujours agréable. Il ne faut pas se mentier : je suis bien peu de choses comparé à un grand cuisinier, mais je ne suis plus tout à fait un bleu. Pourquoi ? Mystère. Mais je pense que cela me détend, après une grosse journée de travail. Il n'y a à mon sens rien de tel que de faire une brunoise pour se défouler ! Le fait de devoir être méticuleux permet de mettre à l'écart les problèmes de travail... Si vous êtes un supporter inconditionnel du tout micro-ondes, je vous conseille sincèrement à essayer à la cuisine. Parce qu'en plus d'être un plaisir, c'est à la mode. Ca se remarque dans le nombre d'émissions de télé-réalité consacrées à la cuisine... Si j'ai longtemps protesté contre ce genre de programmes, aujourd'hui, je les regarde avidement. Parce qu'évidemment, je ne suis plus les recettes au pied de la lettre. Aujourd'hui, je passe mon temps à imaginer de nouveaux mêts. Si vous ne deviez retenir qu'une chose de ce billet, c'est la suivante : si j'ai pu tomber dans la marmite, c'est que n'importe qui est en mesure de le faire ! Tenez, je vous mets en lien mon atelier de cuisine, si vous vous sentez pousser des fourchettes. A lire sur le site internet de ce cours de cuisine moléculaire à Paris.
Arno - Page 26
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Cuisine moléculaire
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Au Soudan, les humanitaires débordés
Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), environ 32 000 Sud-Soudanais ont trouvé refuge au Soudan depuis le début de l'année et des dizaines de milliers d'autres devraient les imiter dans les mois à venir. «On n'a pas assez de médicaments et pas assez de main d'oeuvre»: les travailleurs humanitaires soudanais craignent d'être vite débordés par l'afflux des réfugiés du Sud-Soudan qui arrivent chaque jour par centaines de l'autre côté de la frontière. Dans un centre de transit soudanais, tout près de la frontière, le docteur Viola James explique qu'il n'y a que cinq travailleurs humanitaires pour l'aider à s'occuper des quelque 5000 réfugiés présents, qui ont fui la guerre civile et la famine sévissant dans leur pays. «Et en plus de ça, on doit gérer les villages environnants», dit-elle en examinant un jeune garçon souffrant de malnutrition. «Beaucoup souffrent aussi de paludisme», ajoute-t-elle. Né en 2011 après sa séparation d'avec le Soudan, le Soudan du Sud a sombré fin 2013 dans une guerre civile meurtrière. L'état de famine vient d'être déclaré dans une région du nord du pays, près de la frontière soudanaise, et plus de 100 000 Sud-Soudanais sont déjà touchés par ce fléau, qui menace également un million de personnes. Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), environ 32 000 Sud-Soudanais ont trouvé refuge au Soudan depuis le début de l'année et des dizaines de milliers d'autres devraient les imiter dans les mois à venir. Le Soudan, qui compte déjà 330 000 réfugiés sud-soudanais, a mis en place des centres de transit à la frontière et des camps de réfugiés à travers tout le pays. Dans le centre où travaille le docteur James, un correspondant de l'AFP a vu essentiellement des femmes et des enfants, accueillis sous des tentes en toit d'herbe. Des dizaines d'entre eux se pressent près des réservoirs d'eau en plastique. Des salles de bain et de toilettes de fortune complètent les maigres équipements des lieux. Les travailleurs humanitaires expliquent que le principal défi est de pouvoir fournir immédiatement de la nourriture et des médicaments à des gens qui arrivent épuisés après avoir effectué un long et dangereux périple. «Vous pouvez lire sur leur visage qu'ils sont dans un état misérable», explique Adam Saïd du Croissant-Rouge soudanais, qui enregistre les réfugiés venant de traverser la frontière. «Ils n'ont pas mangé depuis des jours». Tous les enfants de moins de quinze ans, sans exception, reçoivent de la nourriture dès qu'ils franchissent la frontière, dit M. Saïd. «On les examine rapidement, on leur donne à manger et on s'assure qu'ils sont vaccinés contre le choléra», explique-t-il encore. Derrière lui, plusieurs réfugiés transportant des sacs sur leur tête ou sur des charrettes tirées par des ânes traversent un point de passage à la frontière. Une fois passés côté soudanais, ils sont répertoriés et passent une visite médicale. «Au début, nous avions peur et pensions que nous n'y arriverions pas, mais finalement on est ici», confie Vivian Fiter, qui vient de Malakal (nord-est) avec sa soeur et leurs enfants, dont un bébé de quatre mois. Mme Fiter s'est lancée dans ce voyage pour rejoindre des membres de sa famille qui, dit-elle, vivent dans un camp géré par l'ONU au Soudan. «Ceux qui ne vivent pas dans des camps souffrent vraiment. Ils n'ont pas de nourriture et aucune autre aide», dit-elle. Des travailleurs humanitaires à la frontière emmènent vite les enfants afin d'examiner leur état de santé et les vacciner. «Mais le problème est que nous n'avons pas assez de matériel et de fonds», déplore Emad Abdelrahmane, chef du bureau régional du HCR. Le HCR et ses partenaires ont lancé un appel pour récolter 166,65 millions de dollars (environ 157,5 M euros) pour répondre aux besoins des réfugiés sud-soudanais au Soudan cette année, mais n'ont obtenu jusqu'à présent que 5 % de cette somme. «Nous devons élaborer un nouveau plan. Le nombre de réfugiés augmente», s'inquiète M. Abdelrahmane. Pour nombre de Sud-Soudanais, aller au Soudan, c'est juste retourner là où ils vivaient il y a quelques années. Parti de la capitale sud-soudanaise Juba, Mour Mokor est arrivé au Soudan sur un fauteuil roulant. «On m'a tiré dans une jambe une nuit à Juba. Tout n'est que souffrance là-bas», lâche-t-il. La seule chose qu'il veut: arriver à Khartoum.
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Bayrou... encore...
Après avoir largement animé les débats de la primaire de la droite, le président du MoDem s’invite dans la campagne de François Fillon. Et pourrait se présenter pour la quatrième fois à la présidentielle. C’est le propre des rumeurs. On peut les démentir, allumer des contre-feux, s’ingénier à démontrer l’absurdité de ces prétendues informations. S’insinue malgré tout l’idée qu’il y a probablement un peu de vrai. Sinon davantage. François Bayrou, qui n’ignore rien des manoeuvres qui gouvernent parfois la politique, vient d’en faire les frais. À l’origine, un articulet ...