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Arno - Page 25

  • Je pilote

    Il y a quelques temps, je me suis rendu à Nantes, où j'ai effectué une initiation au pilotage d'avion. A bord d'un Robin DR400, un avion facile à prendre en main. Et je dois dire que j'ai bien apprécié cette promenade. Je m'attendais à ce que piloter un avion serait dure, mais en fin de compte, non. Preuve en est, j'ai été étonné de découvrir qu'on peut apprendre à piloter un avion bien avant d'avoir le permis B : c'est vous dire combien c'est possible ! Et il y a deux raisons à ça. D'abord, parce que piloter est plus facile que rouler sur une route. Les instruments de bord sont certes nombreux, mais en définitive, ils ne servent qu'avant le vol. Puis, parce que dans les airs, il y a quand même bien moins d'obstacles ! Ce qui fait qu'on peut passer son brevet pilote à 15 ans. Depuis que j'ai effectué cette découverte, je me demande pourquoi je ne me suis pas lancé avant, alors que je suis attiré par les avions. Pourquoi j'ai sauté le pas chez des amis ? C'est que ce n'est pas la première fois que je constate ça. Je ne sais pas si c'est pareil pour vous, mais c'est lorsqu'on est loin de chez soi qu'on fait le plus de choses. C'est tout de même grotesque, en fait. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être au fait qu'on sort du cadre familier, et qu'on ranime d'une certaine manière son désir d'aventure. Mais je trouve que c'est dommage. J'essaierai de faire un effort en essayant de faire des expériences inédites près de chez moi. C'est quand même dommage de passer à côté des richesses près de chez soi... Je vous mets en lien le site où j'ai trouvé mon initiation de pilotage d'avion, si vous vous sentez pousser des ailes.Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du blog sur ce de pilotage avion qui est très bien élaboré sur ce thème.

  • Les attaques informatique frappent aussi la Russie

    Environ 30% des attaques informatiques ayant pour cible «l’infrastructure informatique russe» proviennent du territoire américain, a déclaré Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, lors d'audiences parlementaires au Conseil de la Fédération. D'après le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, 28 % des cyberattaques, frappant régulièrement les sites russes, seraient effectuées depuis les États-Unis. « Voici une statistique intéressante présentée par nos départements spécialisés: quelque 28 % de toutes les attaques informatiques contre l'infrastructure informatique russe sont commises depuis le territoire américain », a indiqué le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov lors d'audiences parlementaires au Conseil de la Fédération consacrées à « La prévention d'intervention dans les affaires intérieures de la Russie ». Il a précisé qu'en ce qui concerne la Russie, il s'agit seulement de 2 à 3 % des attaques qui ciblent les ordinateurs américains. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a indiqué que, depuis novembre 2015, la Russie a, à maintes reprises, proposé aux États-Unis d'organiser des consultations bilatérales portant sur la lutte contre les cybercrimes avec la participation de spécialistes.

  • La régression américaine

    La succession rapide d’événements qui paraissent tous « historiques » répand un épais brouillard dans l’esprit de ceux qui s’efforcent de hiérarchiser la masse d’informations disponibles sur la crise actuelle. Il importe donc de tenter de distinguer les causes immédiates et apparentes des causes profondes et souvent dissimulées de la tourmente financière qui s’est abattue sur le système financier américain, puis mondial, à compter du printemps 2007. Les causes premières de la débâcle financière se résument à quelques mots clés : subprime, titrisation, notation. L’enchaînement fut semble-t-il le suivant : le retournement du marché immobilier à partir du milieu de l’année 2006, et plus encore du début de l’année 2007, a fait s’effondrer le marché des prêts subprime qui a entraîné dans sa chute des pans entiers du système bancaire par le biais de la titrisation, phénomène dont l’extension reposait sur la complaisante incompétence des agences de notation financière. Cette crise de solvabilité bancaire s’est rapidement propagée au reste du monde, La crise globale, entre inégalités américaines et inefficacité européenne, on y reviendra, étant touchée dès l’été 2007, pour se muer en une crise du crédit, puis en choc réel sur l’ensemble de l’économie mondiale. Retour aux origines : les prêts subprime sont des crédits hypothécaires à taux variable dont les emprunteurs sont des ménages peu ou pas du tout solvables (dont la situation de revenu et de patrimoine est parfois désignée par l’acronyme ironique « NINJA » = no income no job or asset). Du fait de l’insolvabilité de ces ménages, les prêts qui leur furent consentis ne pouvaient être garantis que sur la bulle immobilière, c'est-à-dire reposer sur l’espoir nécessairement voué à être trahi que les prix des biens immobiliers continueraient indéfiniment leur exubérante ascension (l’indice des prix immobiliers Case-Shiller, après être demeuré stable autour de 75 points de 1989 à 1999, a atteint 125 points en 2002, puis 150 points en 2004 et finalement 225 points en 2006). Le retournement du marché immobilier, inévitable, fut aggravé par la décision de la Réserve fédérale de poursuivre la hausse de ses taux directeurs face à ce qu’elle percevait comme une menace inflationniste. Le marché des subprime a logiquement été le premier touché par les défauts des emprunteurs qui virent le prix de la garantie de leur prêt, c'est-à-dire leur bien immobilier, s’affaisser. Or, ce « marché d’occasion » du crédit s’était considérablement développé dans les années 2000 pour atteindre 1 300 milliards de dollars à l’automne 2008. Surtout, ces prêts immobiliers se sont diffusés dans tout le système bancaire américain et européen, les établissements de crédit de par le monde détenant, parfois à leur insu, des créances devenues sans valeur (des actifs devenus « toxiques »). Le phénomène de titrisation a, en effet, accompagné le développement déraisonnable du crédit hypothécaire. Il consiste pour une banque ou un assureur à céder des créances d’origine diverse à un tiers qui les achète en émettant des titres sur un marché financier. La titrisation permet ainsi de rendre liquide un portefeuille de créances mais à l’aveugle, car ce sont des paquets de titres de provenance variée et incertaine qui passent ainsi de main en main.