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Sur l'ancien avion de la Patrouille de France

La semaine dernière, après trois mois à reporter sans cesse et de appréhension, j'ai en définitive accompli un baptême de l'air en avion de chasse. Une expérience exceptionnelle. Je me suis pointé vers neuf heures trente à l'aérodrome de Rennes où j'ai fait la connaissance de le instructeur, ancien officier de la Patrouille de France. Les autres participants étaient déjà arrivés : nous étions 4 à décoller ce jour-là. Nous avons assisté au briefing nous exposant le vol: les qualités de notre avion, les questions de sécurité... Puis notre instructeur a tiré au sort notre ordre de vol : ouf, je passais en première position ! Je suis allé revêtir ma combinaison de vol, après quoi j'ai joint l'avion accompagné par le pilote. Petite appréhension : le Fouga CM 170 n'est pas aussi intimidant qu'un L39. Et sa silhouette prouve qu'il commence à dater (sa création remonte à la fin de la seconde guerre mondiale, quand on y pense). Seulement j'avais consulté assez de choses sur ce dernier pour me souvenir que c'est avant tout un avion d'entraînement, de ce fait très maniable et permettant de savoureuses sensations une fois à bord. Je me suis hissé à l'avant et l'équipe m'a sanglé au siège, en m'exposant les dernières préconisations. Finalement la verrière s'est refermée et l'avion s'est acheminé sur la piste. Enfin, j'y étais : je concrétisais mon rêve ! Le décollage a été exécuté avec élégance. C'était même moins effroyable que ce que j'avais prévu. Nous avons ouvert le bal par un vol de reconnaissance. La verrière me fournissait une vision imprenable sur le sol alentour. Puis l'appareil a continué avec un vol à basse altitude. Alors, enfin, la phase tant attendue : celle des acrobaties. Le premier break m'a secoué. J'ai senti que mes épaules étaient pressé contre mon siège. Puis une seconde figure a instantanément débuté après celle-ci. Pas même un instant pour recouvrer mes esprits. Après plusieurs virages et quelques vrilles, j'ai commencé à me sentir perdre conscience et j'ai dû me contracter au maximum pour enrayer le blackout. Une expérience ahurissante, je confirme !Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette expérience de vol en Fouga Magister.

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