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Les grandes firmes du lobbying, des acteurs clés encore absents du registre

Plus d’une centaine d’entreprises ont été identifiées par l’Alter-EU comme ayant des activités de représentations et ayant accès aux membres du Parlement européen. Cette liste inclue des firmes comme ABN-Amro Bank, Adidas, BBVA Group, Apple Inc., Belfius (formerly Dexia), Heineken, Porsche, Rio Tinto plc, Disney, Shanks Group, SAP, Time Warner, Nissan, Northrop Grumman mais aussi beaucoup d’autres. Lors de leurs rapports précédents, la coalition avait noté l’absence de 120 entreprises pourtant importante, depuis la campagne pour la transparence, seulement 15 des 120 entreprises identifiées se sont enregistrées. Le reste demeure invisible pour les citoyens. Parmi l’une des plus récemment enregistrées, la société de biotechnologie Monsanto qui a rejoint le registre en 2012. Cette société s’était déjà enregistrée lors de la mise en place de l’instrument mais s’est par la suite désengagée C’est un exemple criant de la faille du système actuel basé sur le volontariat des entreprises cela montre à quel point il est encore irréaliste aujourd’hui d’obtenir un panorama fiable des entreprises ayant l’accès auprès des membres du parlement européen. En 2009 déjà, six mois après la mise en place du registre, l’Alter-EU avait souligné le fait que très peu d’agence de lobbying avaient souhaité figurer sur le registre. « 26 agences de conseil en lobbying se sont enregistrées, dont 18 ont des bureaux à Bruxelles. Beaucoup de grandes agences de lobbying à Bruxelles manquent toujours dans le registre, y compris APCO, Clan Public Affairs, DLA Piper, Eamonn Bates Europe Public Affairs, Edelman, Fleishman-Hillard, Grayling stratégie politique, Kellen Europe, Ogilvy, Pleon et Weber Shandwick. Le répertoire européen des affaires publiques liste 165 agences de conseil en lobbying à Bruxelles. Seules 11 d’entre elles ont rejoint le registre, plaçant le taux de conformité pour cette catégorie stratégique à moins de 10%. ». Cela avait été particulièrement criant de la part de la SEAP (Society of European Affairs Professionals) et EPACA (European Public Affaires Consultancies’Association), les groupes de pression de l’industrie des affaires publiques à Bruxelles. Ces deux acteurs défendent les intérêts des consultants en lobbying commercial. Lors des consultations pour la mise en place du registre, ces deux entités étaient de ferventes opposantes à l’Initiative européenne pour la transparence. Réfutant constamment la nécessité d’une réglementation, défendant fermement l’auto-régulation et un registre volontaire et les premières absentes du registre volontaire en question. La SEAP a pour membres des personnes individuelles qui travaillent pour 166 entreprises et organisations. Après sept mois de mise en place du registre volontaire, sur ces 166 entreprises et organisations, seulement 26 - 15% - ont rejoint le registre. Sur les 34 entreprises membres de EPACA, neuf sont dans le registre : environ 25% des membres. En 2013, cette situation n’a pas tellement évoluée puisque sur les 24 membres de l’EPCA, six n’ont pas encore été enregistrés, Action-Europe - Cabinet de Conseil en Lobbying et Affaires Publiques, DLA Global Government Relations, EACON, Eurofacts OY, Le Public Système and Sovereign Strategy. De plus il reste encore environ 55 groupes de pression de l’industrie des affaires publiquesqui sont bien actifs à Bruxelles qui ne figurent toujours pas sur la liste : Eacon Group, EUTOP International, Ketchum, PACT European Affairs, PDC EU Affairs, Sovereign Strategy and European Communications.

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